Le Drive, un service qui entre dans le dictionnaire !

Le mot ‘Drive’ fait son entrée dans le dictionnaire Le Petit Robert (ed. 2019). Bien qu’il soit issu d’un anglicisme, il est devenu un nom commun largement employé et répandu en France et au sein de la langue française. Ce mot reflète désormais une évolution sociétale et un mode de consommation qui a dépassé sa phase embryonnaire et atteint sa maturité. Cette année le chiffre d’affaires des Drive atteindra les 5 milliards d’euros !

La définition
abréviation de drive-in. Service permettant de retirer une commande tout en restant à bord de son véhicule. – Point de retrait d’une telle commande. Le Drive d’un supermarché.

Un Service à maturité, une gestion et des outils RH dédiés

A mi-chemin entre e-commerce et grande distribution, le Drive suscite un réel engouement de la part des clients depuis presque 20 ans. Mais piégé entre les coûts d’exploitation et le besoin de rendre le service gratuit pour les consommateurs, la rentabilité a longtemps été un véritable défi. Le Drive intègre par ailleurs la dimension du « multicanal » avec une organisation RH étroitement liée aux spécificités de cette activité. Et ce multicanal est devenu un passage obligé pour les enseignes afin de faire face à la baisse des ventes dans les réseaux de distribution traditionnels.

Au cœur de ce modèle hybride, l’optimisation de la planification RH prend tout son sens avec la hausse du nombre de collaborateurs (20% en moyenne). Cela rend donc la planification plus ardue et chronophage, d’où la nécessité d’optimisation et d’automatisation des processus RH.

Etat des lieux du Drive en France

EXTRAIT : « Avec un chiffre d’affaires annuel estimé à 4,5 milliards d’euros, le format drive est un succès incontestable de la grande distribution. Il a connu un bel essor entre 2010 et 2016, et selon la dernière étude Nielsen TradeDimensions menée en partenariat avec la Fevad, il existe désormais 4 025 drives répartis sur l’ensemble du territoire français. » Lire la suite >>

@www.lsa.fr – mai 2016

Planifier le Drive en intégrant les besoins clients

Données d’encaissement pour la grande distribution, nombre de repas pour la restauration, nombre de colis pour la logistique ou nombre de commandes/heure pour le Drive, autant de data au cœur de l’activité de l’entreprise. Et s’il était possible de les agréger pour permettre à chaque organisation de prévoir les niveaux d’activité, analyser la productivité et calculer le dimensionnement associé et sur la base des critères les plus précis à disposition :

• Compétences et polyvalences (picking, manipulation du frais, préparation commandes) ;
• Base légale contractuelle individuelle (temps partiels, CDD, CDI, intérimaires, étudiants, etc.) et règles légales collectives (Convention collective, Code du travail, Accords collectifs, etc.) ;
• Productivité (temps de préparation des commandes, picking, déplacements, etc.) ;
• Prévision des commandes (pour en savoir plus nous contacter).

Le Drive et son système de commandes en ligne (volume et horaires de livraison) offrent une mine d’or pour assurer la meilleure couverture possible des pics de commandes. Nos solutions intègrent cette réalité et facilitent la prévision de l’activité du Drive grâce à l’import des historiques de commandes traitées. Depuis presque 10 ans, en fonction de ces données, les solutions Holy-Dis facilitent et automatisent la production de plannings adaptés à la courbe prévisionnelle d’activité de près de 50 Drive en France.

Le Drive, un jargon professionnel dédié

Désormais inscrit dans le dictionnaire, le Drive s’est professionnalisé et est devenu un modèle de distribution à part entière avec ses codes, son organisation et son jargon bien propre. Ci-dessous, nous vous proposons de découvrir une liste des termes propres au Drive et leurs définitions.

Le saviez-vous ?

Le premier Drive dans la distribution alimentaire a été créé en France en 2000, Auchan Express de l’hypermarché de Leers en 2000.

Cédric François, responsable du E.Leclerc Drive Rennes :

« Pour notre organisation, c’est un choix stratégique que de capitaliser sur des employés à temps plein et des contrats étudiants à temps partiel ; nous avons autant de temps complets que de temps partiels choisis. Cela nous permet de faire travailler les temps partiels sur les créneaux stratégiques (ces pics d’activités correspondent d’ailleurs très souvent aux disponibilités des étudiants, c’est donc du gagnant-gagnant) et à l’inverse pendant les périodes plus calmes, il est possible de maintenir un effectif minimum. »
Lire le témoignage du Leclerc Drive de Rennes >>