skip to Main Content

Lu en 60 secondes – Lors de grèves dans les transports quid des absences, retards, télétravail, covoiturage, etc. ???

Alors que les contestations sociales et mouvements de grèves associés vont bon train, de nombreuses entreprises et salariés s’organisent. Que ce soit au niveau de l’entreprise, des collaborateurs ou encore de l’activité, les grèves dans les transports en commun ont un impact fort sur la vie de millions de français. Alors comment pouvez-vous vous organiser ? Nous avons ici repris 4 points de questionnement auxquels nous sommes confrontés depuis le début du conflit social.

Absences et retards – Le salarié ne peut pas être sanctionné mais doit montrer patte blanche

« Le salarié empêché d’aller au travail ou retardé, en raison d’une grève des transports en commun ou de manifestations, ne peut pas être sanctionné. Dans ce cas, il peut invoquer la force majeure en présentant un justificatif de son retard ou de son absence (par exemple de la compagnie de transport). » Cependant, son absence ne doit pas  être rémunérée par l’employeur et devra, sauf consigne de l’employeur, rattraper ses heures ou poser un congé / RTT.  Découvrez les dispositifs déployés et les bénéfices que le télétravail apporte aux centres de contacts. Pour plus d’informations sur le cadre légal découvrez un focus sur www.service-public.fr >>. 

Télétravail – En dehors du cadre conventionnel l’employeur et l’employé formalisent leur accord

« Le télétravail permet à un salarié ou à un agent public (titulaire ou contractuel) de travailler hors des locaux de son entreprise ou de son administration, en utilisant les technologies de l’information et de la communication. […] En l’absence d’accord collectif ou de charte, lorsque le salarié et l’employeur conviennent de recourir au télétravail, ils formalisent leur accord par tout moyen*. » *Ici, par tout moyen signifie une trace écrite et officielle et chaque salarié dont la présence dans l’entreprise n’est pas indispensable tous les jours pourra y recourir sauf si son employeur motive son refus. En savoir plus sur les dispositifs liés au télétravail  sur www.service-public.fr >>

Covoiturage – Pendant la grève, les salariés expérimentent le covoiturage et des services de mobilité

Désormais, de nombreuses entreprises mettent en place des mesures incitatives pour faciliter et développer le covoiturage. De la mise en place de places de parking dédiées, du tableau de demandes jusqu’à des intranets dédiés, le covoiturage est l’une des solutions pour accélérer et améliorer les trajets. Certaines entreprises vont plus loin et choisissent aussi d‘intégrer la projection des trajets directement dans leurs outils de gestion des effectifs. Ces outils permettent notamment de rendre compatibles les horaires prévisionnels de personnes qui covoiturent ou à l’inverse la mise en relation des personnes dont les horaires et les trajets présentent suffisamment de similitudes. Découvrez comment fonctionne le dispositif >>

Pas de droit de retrait valable

Contrairement aux intempéries météorologiques, la grève dans les transports ne justifie pas l’exercice du droit de retrait. Ce droit spécifique permet aux salariés qui l’invoquent de ne pas se rendre sur leur lieu de travail et ainsi, de justifier leur absence. Or, le droit de retrait ne peut s’appliquer qu’en cas de « danger grave et imminent » pour la vie du salarié. Bien que les mouvements sociaux dans les transports engendrent une gêne pour les salariés, ils ne présentent en aucun cas un danger pour leur vie. Retrouvez l’article de loi sur le droit de retrait >>

Back To Top